La carte grise est un document qui nous accompagne partout depuis des générations. Ce certificat d’immatriculation approche en effet les 130 ans d’existence ! Nous vous proposons de revenir sur l’histoire de la création de la carte grise à travers des époques marquantes, et les principaux changements apportés à ce document.
Sommaire
Aux débuts de la carte grise
La carte grise, dans sa forme primaire, est une invention française ! En 1893, le préfet de Paris Louis Lépine crée un “certificat de capacité pour la conduite des véhicules”. Celui-ci sert à la fois de carte grise, et de permis de conduire. Le monde de l’automobile n’en est qu’à ses balbutiements, et ces véhicules se font encore rares. Malgré un manque de standardisation des véhicules, Lépine (qui a donné son nom au concours d’inventions françaises) reconnaît immédiatement son fort potentiel.
La plaque d’immatriculation connaît également ces débuts avec le certificat de capacité. Celle-ci doit être en métal, placée sur le côté gauche du véhicule et indiquer le nom et l’adresse du propriétaire du véhicule ainsi qu’un numéro d’autorisation. Ce système fut changé dès 1901 pour un système à deux plaques très semblables à celui que nous connaissons aujourd’hui.
La révolution de l’automobile en marche
L’automobile prend un tournant radical au début des années 1920. Alors que la Première Guerre mondiale vient à peine de se terminer, l’économie française repart de plus belle. Les grands constructeurs contemporains tels que Renault, Peugeot, Ford, Opel, et Citroën commercialisent déjà des automobiles. Face à l’engouement autour de ce nouveau mode de transport, les administrations se mettent à jour. Le permis de conduire apparaît comme un document séparé du certificat de capacité dès 1922.
La carte grise se précise également comme un document à part, adoptant un format plus conventionnel. La carte grise temporaire et la carte grise diplomatique sont toutes deux créées durant cette période d’entre-deux guerres.
L’après-guerre et la modernisation de la carte grise
La fin de la Seconde Guerre mondiale et le début des trente glorieuses permettent une réelle démocratisation de la voiture. Ces véhicules sont désormais partis intégrantes du paysage français, à Paris comme en Province. Les modèles d’automobiles se multiplient, tout comme les stations essences et les routes prévues à leur circulation. En 1950, le Fichier National des Immatriculations (FNI) est créé. Celui-ci met en place une immatriculation sous une forme que l’on retrouve toujours de nos jours sur les véhicules anciens. Dès 1972, on voit apparaître les premières plaques d’immatriculation au format “12 ABC 34”, dont les deux derniers chiffres sont le numéro du département d’immatriculation.
Un nouveau fichier d’immatriculation
Dès 2009, le Fichier National des Immatriculations (FNI) est remplacé par le Système d’Immatriculation des Véhicules (SIV). Ce fichier centralisé et numérisé est créé dans le but de mieux recenser les véhicules, et de mettre en place un nouveau format d’immatriculation. Les numéros de département ne sont ainsi plus mis en avant, et l’ancien format “12 ABC 34” est remplacé par le format “AB 123 CD”. Tout nouveau véhicule acheté depuis 2009 est équipé de ce type de numéro de plaque. Pour les véhicules antérieurs, le numéro n’est changé qu’en cas de demande liée à la carte grise (changement de titulaire, changement de nom…). Le FNI et le SIV coexistent toujours de nos jours, même si l’ancien format de plaque se fait de plus en plus rare.
La carte grise à l’ère digitale
De ces débuts jusqu’en 2017, les démarches de carte grise se sont effectuées en Préfecture, aux guichets appropriés. Ce système se trouvait cependant limité, face au grand nombre de demandes d’immatriculation, et les temps d’attente pouvaient être très longs.
En novembre 2017, le gouvernement français lance le Plan Préfecture Nouvelle Génération. Celui-ci prévoit entre autres la fermeture des guichets de carte grise au profit de démarches en ligne. L’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS) est ainsi créée. Celle-ci centralise toutes les demandes de carte grise de la France entière.
Très vite, cette nouvelle plateforme montre ses limites, jusqu’à être épinglée par la Cour des Comptes. Accumulant des retards de parfois 3 mois et n’offrant pas d’aide efficace pour les personnes souffrant d’illettrisme, l’ANTS s’est trouvé être un projet ambitieux, mais mal préparé.
Les mandataires de carte grise
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